L’aventure en fourgon à travers l’Europe
14 juin, 2018
Permettez-nous de nous présenter : Michèle (26 ans) et Sanne (21 ans). Depuis novembre 2017 nous parcourons l’Europe à bord de notre fourgon Volkswagen T4 bleu baptisé Stitch. Cette aventure nous permet d’en apprendre plus sur les endroits visités, la vie au camping et nous-mêmes. Petit à petit, nous nous familiarisons avec le concept de « vanlife », et nous souhaitons partager notre expérience avec vous.
Avant même de commencer notre voyage, nous avions déjà fait notre première grande erreur. Nous avions réservé sept nuitées au camping, sans tenir compte du fait que notre date de départ pouvait être repoussée … Notre fourgon a en effet connu divers soucis techniques et nous avons dû retarder notre voyage de deux semaines. Entre-temps, le camping en question avait déjà fermé ses portes et, malgré le fait que nous avions souscrit une assurance, nous n’avons pas récupéré notre acompte. Heureusement, l’ACSI Campsite Guide nous a permis de trouver un autre camping agréable pour notre séjour à Paris et nous avons même pu bénéficier des réductions offertes par la CampingCard ACSI. Nous n’étions pas encore parties que nous avions déjà appris qu’en dehors de la haute saison, nous pouvions nous rendre dans les campings au petit bonheur la chance.
En route pour le Sud
Notre première semaine de voyage fut excellente. Cependant, les visites des villes et la cuisine dans le fourgon ont été un peu plus compliquées que prévu et il commençait à faire de plus en plus froid. Après Paris, nous sommes donc rapidement parties vers le Sud pour profiter du soleil automnal. Nous avons toujours trouvé un camping en chemin grâce au guide de camping ACSI. La nuitée au camping était très pratique pour prendre une douche et recharger nos téléphones pendant la nuit, mais nous n’étions pas aussi libres que nous le souhaitions. C’est pourquoi nous avons décidé de partir à la chasse des plus beaux emplacements de camping où nous pouvions séjourner gratuitement.
Les premières fois ont été passionnantes et ensuite nous n’avons plus pu nous en passer ! S’installer sur une falaise au milieu de nulle part et observer le coucher du soleil … Une magnifique alternative au camping. Cela nous a non seulement permis de faire des économies, mais aussi de vivre de façon moins stressante. De nombreux campings ferment leurs portes en novembre et il nous était de plus en plus difficile d’en trouver un. Cette vie nous a également permis d’apprécier le bonheur de prendre une douche et d’avoir accès à des toilettes ainsi qu’à une prise électrique. Nous nous sommes mises en tête de loger dans un camping uniquement un jour sur deux, voire sur trois. Nous avons ainsi trouvé un parfait équilibre entre le camping et le camping sauvage.
La liberté du camping sauvage
Lorsque nous sommes arrivées en Andalousie, nous avons dormi plusieurs nuits à Tarifa, le point le plus méridional de l’Europe continentale. Nous nous sommes installées sur la plage, sans aucunes commodités. Nos voisins étaient un couple néerlandais que nous connaissions d’Instagram. Lors d’une soirée conviviale, ils nous ont expliqué ne jamais avoir séjourné dans un camping et être installés depuis environ trois semaines sur la plage de Tarifa. Nous avons trouvé cela génial ! Malgré le fait que nous ne séjournions pas dans un camping tous les soirs, nous avions toujours trouvé des toilettes à proximité de nos différents points de chute. Mais à Tarifa, nous avons dû nous résigner pour la première fois à aller faire nos besoins dans les bois. Nous n’avions jamais songé à cela mais telle est la véritable « vanlife » au sujet de laquelle nous avions lu tant d’articles et que certains pratiquent depuis des années.