En deux mots : Valence – Las Fallas
2 octobre, 2018
Dans la rubrique « En deux mots », nous publions de courts articles pour mettre en lumière une région unique et exceptionnelle. Sanne et Michèle ont parcouru les plus beaux endroits d’Andalousie pendant leur voyage. Après avoir visité la région d’Alicante, elles se sont dirigées vers Valence, au moment de la fête Las Fallas.
Chaque année en mars, on célèbre Las Fallas en l’honneur de Saint-Joseph. Officiellement, les célébrations débutent le dernier dimanche de février et se terminent le 19 mars. Pendant cette période, certains jours sont marqués par des traditions variées, mais aussi par des activités quotidiennes. Par exemple, tous les jours à 14 heures, on allume des « macleta », c’est-à-dire des gros pétards de puissance variable.
Touristes et locaux se pressent en grand nombre dans les rues de la ville. Les locaux revêtent d’ailleurs souvent leurs costumes traditionnels : magnifiques jupes et cheveux tressés sur le côté ou l’arrière pour les femmes et les jeunes filles, pantalon, gilet coloré et écharpe aux couleurs de leur quartier natal pour les hommes. Chaque quartier imagine et construit sa propre statue, nommées « fallas ». Sur ces « Fallas », qui peuvent atteindre 30 m de haut, se trouvent aussi des « Ninots », c’est-à-dire des « Fallas Infantiles », qui atteignent au maximum 2 m de haut. Les « Ninots » sont des personnages, et l’un d’eux est élu par le public et rejoint un musée exposant les « Ninots » de chaque année depuis 1934. Les autres statues sont brûlées.
À notre arrivée à Valence, nous étions très excitées, nous nous sommes garées le long de la digue près de la plage et la météo était superbe. Les statues étaient magnifiques et nous trouvions dommage que tout doive partir en fumée. Une fois dans la ville, nous avons appris qu’il était autorisé de lancer des pétards à tout moment. Mais je (Sanne) ne suis pas une grande fan des pétards, je me suis sentie un peu oppressée, surtout que la ville était noire de monde. À l’office du tourisme, nous avons reçu une carte de la ville et un guide reprenant toutes les activités du festival.
Nous avons visité tous les endroits gratuits de la ville : le marché, les anciens bains, la porte de la ville, plusieurs places et le jardin où se trouve le parc Gulliver, situé sur le lit d’une ancienne rivière. Là, pendant notre promenade, c’était comme si on avait subitement franchi un mur anti-bruit. Nous n’entendions presque plus rien de la fête, exceptés les quelques pétards lancés dans le parc. Le calme du parc était un contraste énorme avec la foule du centre-ville. Depuis le centre, et en traversant le parc, nous sommes allées jusqu’au fameux Palau de les Arts Reina Sofia. De là, nous nous sommes baladées en banlieue pour revenir sur l’avenue principale. Le soir, nous avons profité du feu d’artifices et des familles qui lançaient ensemble des pétards sur la digue. Toutefois, je ne me sentais pas à l’aise avec tout ce bruit et nous avons donc décidé de quitter la ville et d’y revenir à une période plus calme.